Quand l'été tard nuit au sol...

Reportage en Quercy blanc, assoiffé et desséché


Quand cessera l’été qui chauffe à blanc mon champ
Me forçant d’arroser pour sauver mes légumes.
J’attends, perdant espoir, le soin de quelques brumes
Qui donneraient au tout un aspect moins séchant.

Je reconnais, au loin, du chasseur l’heureux chant
Qui trotte monts et vaux en suivant les coutumes :
Ne tirer qu’au signal que les gens en costumes
D’orange tout vêtus envoient d’un son tranchant.

Hé oui ! c’est l’ouverture et la chasse fait rage
Quand moi, dans mon jardin, j’attends qu’il pleuve orage.
Et les chiens galopant reniflent les sols secs.

Si persiste ce temps je rentrerai bredouille
De la cueillette aux cèpes ; alors tous ces échecs
Donneront à ma face un air de triste bouille.




Ecrit par Tonindulot
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