Maria

Je me jette tout entier sous le léger tissu qui couvre ton buste
Comme dans une tante
Tu es sur moi,
Je sens mon sexe chauffer près du tien ; je me sens de plus en plus vivre
Au grès de nos vas et viens qui deviennent de plus en plus rapide et violent
Je vois ton visage rougir, il redevient sauvage et ton regard se perd fixement dans le mien
Tes seins m’enveloppent ; je t’ai aimé et j’ai peur que si je m’abandonne plus que ça
Tu me jettes

Là où désespoir, solitude et migraine m’accablent jusqu’à ne plus rien ressentir
Jusqu’à n’avoir plus qu’un seul désir : dormir
Pour ne plus vivre
Pour ne pas pouvoir t’imaginer vivre ça avec d’autres

Je pensais dominer notre combat
Voilà que cette nuit, où je pense à toi, tu es en train de me tuer
Je sens la vie entière me glisser des mains
Je coule
Ceinture de plombs lourds chevillé au corps ;
Une autre sirène pourrait me sortir la tête de l’eau ?




Ecrit par Alexandreritov
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