Un manteau de silence




La ville a revêtu son manteau de silence,
Le virus nous menace et le Pouvoir nous tance:
Restez chez vous, dit-il, armez -vous de patience,
L’heur’ n’est plus aux ébats, le temps n’est plus aux danses.

Partis les promeneurs, les rues se sont vidées,
Sinon un chien errant ou peut-être un mendiant
Chien perdu sans collier ou pauvre sans idée
Du danger encouru, toujours plus menaçant.

Quelques gens au balcon lorsqu’ approche la nuit
Applaudiss’nt à deux mains médecins, infirmiers,
Tous ces héros qui lutt’nt, anonymes, sans bruit,
Pour préserver au mieux nos vies, notre santé.

Puis les volets tirés sur leur intimité
Les gens se sont terrés, en ville et en banlieue;
On n’a plus entendu à travers la cité,
Que le cri déchirant d’une sirène bleue.


Poème de circonstance.

Ecrit par Boblawap
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