Les grands paradisiers

Les sept enfantines cheminées végétales
Baptisées par l’eau de la terre et d’un ciel clair
Par le pinceau du poète aux douces phanères
S’enfoncent dans la toile du calme mental

Evaporent toutes les pensées cannibales
De passants qui s’étendent sur cet univers
Libérant le bobinage de la misère
Sous l’échange d’une bouffée d’air amical

Pleine de vie, brillante, palpitante… Réelle
Dans un allegro en sucre d’orge pèle mêle
Qui fait partir les spectateurs hors de l’amer

Pendant que le temps s’écroule sereinement
De tendres petits mots blancs se tendent offerts
Prêts à l’éclosion vers un nouveau présent




Ecrit par Stella
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