Extrait du code vie dix-neuf


Guerrier du néant,
Toi qui coupes le souffle, qui balaies en asphyxie, et mets à genou le monde dans ta danse ,
Toi qui ôtes saveur et goût, à la vie qui s'étouffe, d'odeurs en fuite, de cœurs qui s'essoufflent.
Tu bats l'économie de ton fléau, séquestrant notre ignorance, dans l'ingérence de ta résurgence.
Tu enchaînes nos libertés, empoissonnes nos âmes de funestes victoires, et d'un final nous gifles.


Nous, Homme,
Être subversif, survivant dominant, conquérant animal, aux préoccupations jouissives.
Dinosaure du temps présent, fourmillant d'égo en divergences, de transgressions en héritage. Goliath sans vergogne, ne donnant guère gloire à tes déboires, d'une existence permissive,
Tu récoltes vileté conséquence à ta décadente semence, et d'un message... un triste présage.

Planète à l'agonie,
Triste mère, source de vie à l'asile terrien, nature créatrice beauté en référence,
Altruiste Déesse enchantant le refuge de l'amour, de saisons tu déclines tes peintures.
D'un ciel voilé enfumé, de territoires violés, ton eau souillée en troublante transparence,
Vente alité, haleine en overdose, usure sans azur, d'un futur où sommeille... Un mur.


Parade en mascarade,
Confinés, con-finis, tous confis dans ce monde épidemique qui se veut si "effet-mère".
À se croire "eau-dessus" de tout quand on ne touche que terre, devient enjeu planétaire .
Terrien, de la terre tu es le rien, "vil ruse" parti en guerre, met roi des "vaut rien", pied à terre
Humain hume tes mains, regarde à tes pieds et lève les yeux... La reconquête est "Planète-Terre".


Poétiquement moi.
David CHANUT




Ecrit par Chanut
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