Ô Novembre



Jardins de pivoines rosées
Doucement fanées
Entre les cerisiers des souvenirs d'été

Les coups de soleil pâlissent sous la fraîcheur
Qui édulcore tendresse
Ses vers esseulés

Novembre est rêveur et se fait tirer les oreilles
En toussotant de foid
Au détour de la rue

Déraciné des bergeronnettes
Le pré médite
Tel un prieuré du silence où la sérénité vocifère.

Et Novembre exulte
De ses longues heures
Au carillon de nos vies où
S'emulsionne le temps.





Ecrit par Colline
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