Elle a vieilli

Noctambule des paradis du soir
Se promenant sur des fils illusoires
Elle ne sort que pour son art
Arpentant tous les boulevards
À la recherche de clients
Elle livre son corps au plus offrant
Payé comptant sans facture
Cependant parfois avec fractures
Dame fatalité ne pardonne pas
Les années en font foi
Couche de fard trop prononcé
Quelques rides dissimulées
Des hommes désintéressés
Jeunesse et beauté obligent
Alors que vieillesse désoblige
Un cœur battu par les tempêtes
Approchant la fin de sa quête
Elle rentrera au petit matin
Le corps lourd sans penser à demain ..




Ecrit par Mademoiselle
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