Orage

J’ai cru qu’il était possible d’entrevoir les montagnes
Pendant que le fermier vernissait les moissons.
Le tonnerre rieur nous entraîne et nous gagne
Dans l’aura parfumée de ses roses potions.

Le terrible portrait, imposé dans la ferme,
De cette grand-mère au regard brumeux ;
Fait rouler les billes d’un ton blême,
Qu’entraîne cette lumière aux teints aqueux.

Qu’en est-il maintenant de cette ancienne campagne ?
Quand reverrais-je ces champs belliqueux ?
Le soleil prie pour nous et nous gagne ;
Dans les parfums mauves d’un avenir sinueux.




Ecrit par Aerospleen
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