La Terre devient ce que les hommes deviennent*

Et si on essayait de laisser l’arbre en place
Langage de fête serait autre regard
Ce vieux complice de toujours Père Noël lasse
Guirlandes d’éraillures en tête et crier gare!

En vue de s’égayer le bûcheron coupe,
Litanie de clocher le billet manque d’air,
Brandissant le bois de tremble, pleine est la coupe
Cela fait peine à voir, forêt devient désert.

Un froissement de branche à la neuve conscience
Chacun peut sans être trop humilié, penser
Noël, la cheminée, nouvelle quintessence,
Rechercher le courant l’évènement sensé.

Alors nous savons tous ce qu’il nous reste à faire !
Changer la déco de passage, orgueil et craintes,
Devant le gouffre amer d’un état stationnaire,
Cueillant ces tristes jours sur un ciel gris les plaintes.

Le luxe tapageur de la consommation
Contraste pédant ostentatoirement cède
Aux charmes du plus haut plus fort, l’habitation
Tient sa promesse fièrement envahissante.






*Un vieil adage Aztèque

Ecrit par Raymond
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