Les réfugiés

Il papillotait des étoiles dans un grand ciel piqué d'azur
Les anges se vêtaient d'or pur scintillant sous l'enclos des branches
Dans l'étable l'âne soufflait, prenant en pitié la détresse
De ces réfugiés de la veille surgis d'horizons inconnus
Le petit gigotait, tout nu, près du sein gonflé de sa mère
Le bon lait d'infinie tendresse réconfortait le nourrisson
Toutes les bêtes dans l'étable avaient un peu la larme à l'œil
Soufflant, piétinant en silence car en ce jour saint, point d'orgueil
L'étoile au ciel conduit la foule vers la plus humble pauvreté
On ne sait pourquoi l'on s'incline devant cet enfant nouveau-né
Mais le peuple venu, espère qu'un jour nouveau va se lever …




Ecrit par Marcek
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