Volupte !

Volupté !

Allongée sur le lit, elle s'endort près de moi
Les rais de soleil caressent sa peau hâlée
Des cheveux de jais, jambes gainées de soie
J'entrevois les sillons, de sa douce vallée.

Ce corps lascif exposé à ma vue, sa beauté
Naturelle, tout est porteur à l'acte d'amour
J'ai ce désir, de m'allonger à ces côtés
De troubler son sommeil, de l'aimer sans détours.

Je ne peux détourner le regard, subjugué
Par ses formes parfaites, je la vois déesse
Et nymphe des eaux, son allure conjugué
À son charme discret, elle paraît druidesse.

Il faut la fixer sur la toile, un pinceau
Palette de couleurs, je me mets à peindre
Pouvoir sublimer sa grâce sur ce tableau
L'harmonie des courbes, que je vais dépeindre.

Quelques touches, pour le galbe de ses seins
L'éclat de la gorge, rondeur du mamelon
Je dois magnifier sa poitrine en ce dessin
Et encenser les creux, aux abords du vallon.

L'œuvre finie, je lui montrerai au réveil
Pour l'instant, je termine d'un délicat trait
Son visage, le tour, de sa bouche vermeille
Pour ma reine, j'ai enluminé son portrait !









Ecrit par Gonzague
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