Trace



La veinule acajou d’une commode morte
En l’oubli des greniers dont l’inouvrable porte
N’augurait à la découverte,
M’intima de presser sur cette sente accorte
Un index hasardeux -devint la veine, aorte-
Et là, rivière fut offerte :

Aux mille et un cheveux que tu cisaillas, vie,
Spasme, incisant réflexe, cinglante lubie,
Tes crins avaient le reflet fauve
Du silence, Ô l’instant, sans stance, ni envie
Des douceurs du hammam ou de la Namibie,
Si je te savais sangs et sauve

Posté par : laurenilo à 14:37 - Commentaires [0] - Permalien




Ecrit par Lau
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net