Ce que le jour doit à la nuit

J'entre chez lui le jour la nuit

Comme le font les flibustières

Au lit des mille et une nuits

Je m'allonge dans sa clairière




De ses révoltes à nos vibrances

S'affranchissent enfin les barrières

Du bout des lèvres et en silence

Les draps bercent une nuit entière



Se joue l'instant le plus intime

Je suis en transe le sais-tu bien

Que mes doigts tremblent sur la rime



Parce que c'est l'Euphorie qui prime

Le jour se lève le coeur en spasmes

Je t'ai rêvé et je fantasme



Paule

18.06.2020




Ecrit par Paule
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net