Je vogue


Sur les soupçons, que tu défeuilles,
Le lointain immuable, nébuleux, griffonné,
Brouillonne en un miroir sans cliché,
Le dérobé aux mirages du recueil.

Sur l'ondulation crayonnée,
À l'ambre du présage,
Tu goûtes la nuit sans portait,
Qui nous unit en chimère sauvage.

Je vogue sur l'horizon frugal,
Quand tintinnabule sans égal,
Ton sourire diapré
En innocence frôlée.

Je vogue sur l'horizon frugal.






Ecrit par Colline
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