Et pourtant

Dans la lueur presque sombre d’une nuit qui nait, tu t’effaces.
Dans l’éclat grisâtre d’un remous d’eau, tu t’éloignes.

Comme avant pourtant tout est calme,
Comme avant pourtant rien ne bouge.
Et pourtant…

Les souvenirs d’enfance ressurgissent,
Les pensées enfouies apparaissent
Le vent les porte,
La porte se ferme
Sans bruit,
Une nuit.

Et moi l’enfant, là, seul
Avançant d’un pas vers le noir,
Vers l’endroit qu’on ne connait pas,
Vers l’inconnu où l’on croit.

Sur ce chemin pavé où je vois vos mains
Maintenant jointes l’une à l’autre
Dans l’éternité des matins
Je prie comme un apôtre.

Dans le recueillement, je tiendrais le candélabre
Afin de toujours éclairer le sourire des anges,
Afin de toujours éclairer les yeux de l’Archange.

Dans la lueur presque sombre d’une nuit qui nait, vous vivez.
Dans l’éclat grisâtre d’un remous d’eau, vous pensez à aimez.

Comme avant pourtant tout est calme,
Comme avant pourtant rien ne bouge.
Et pourtant…




Ecrit par Poesie Flanante
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