Interlude amoureux

Enfin vous voici réveillé, mon bel amour.
Avez-vous bien dormi, je vous sens un peu gourd.
Vous souvenez-vous de notre dernière nuit ?
Vous étiez très en forme et m’avez éblouie.

Morphée nous enlaçait dans l’orbe de ses bras,
Fatigués par nos jeux, nous nous reposions là,
Quand je me réveillai soudain en effusion
Et fus prise à nouveau d’une folle passion.

Puisque vous refusez même par mauvais temps
De porter sous le drap le moindre vêtement
Mes doigts rencontrèrent d’emblée sans hésiter
L’aimable attribut de votre virilité.

Il était endormi, sage petit bout d’homme,
Tout attendrissant dans son angélique somme.
Les ébats de la veille avaient dû l’épuiser
Et il reposait là, du sommeil du guerrier.

Je glissai tendrement la main sur cette hampe
Et sentis sous la paume une sorte de crampe,
Une forte pulsion m’indiqua sans détour,
Le moment revenu de penser à l’amour.

Votre bras m’attira comme un ressort puissant
Me fit rouler vers vous, et sur vous me hissant,
Nous partîmes sitôt en folle chevauchée,
Walhalla glorieux pour héros débauchés.

Ce fut une équipée courte mais extatique
Au pays des sorciers et déesses gothiques.
Puis, terrassés, le destrier et l’écuyère,
Après promesse de revoir se séparèrent.

Enfin vous voici réveillé, mon bel amour.
Avez-vous bien dormi, je vous sens un peu gourd.
Vous souvenez-vous de notre dernière nuit ?
Vous étiez très en forme et m’avez éblouie….





Ecrit par Oxalys
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