À Saint-Paul...

Je pense à toi, Paulo, à ta grande détresse,
A ton grand pif altier, de froid éternuant,
A ces confiseries dont je te sais friand,
Et à ton tour de taille accru de trop de graisse.

C'est dans ton lit, bien sûr, qu'avec grande allégresse,
Et dans le clair-obscur de son regard fuyant,
Qu'au sein doux de ta muse, et ce sans expédient,
J'avais connu l'amour d'une belle négresse !

Je sais comment, si bas, son volcan reste ouvert...
C'est qu'à peine frôlé d'une pointe tactile,
D'une humide gaîté, le rose devint vert.

Depuis qu'un vieil ami, au tarin trop fragile,
M'a laissé réjouir sa belle à l’œil agile,
Le diable à elle uni cultive son vauvert.


On sait combien notre héros était un grand épicurien.

Ecrit par Jim
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