Orgie de bouffe

Il bave aux souvenirs du fastueux festin
Ogre et glouton de ces mets assassins
Il succombera un jour à ses orgies sans fin

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Il s'abreuve au fleuve du vin, allégresse
Sombrant inexorablement au coeur de l'ivresse
Prisonnier de la coupe de ses faiblesses

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Sous le regard réjoui, perverse
De sa vile et infâme maîtresse
Dénuée de remords et de délicatesse

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Elle rit et se gausse des vices de son amant
Et se pâme dans les bras accueillants
De simples passants ou vils manants

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Et lui, encore et encore se noie à l'infini
En ses débauches de repas pantagruéliques
Que démesures, ô être monstrueux et bouffi

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Ci gît, celui qui par la bouffe fut vaincu

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<br />
Jean-Jacques Kindler


Ecrit par Jacky
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