Les paradis perdus

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Ainsi qu'un figurant de mon air compassé
Plein d'adresse et pressé je m'adresse à l'adresse
Devant la porte close un vigile se dresse
Il est très baraqué, m'empêchant de passer.

Plût à Dieu qu'à ses saints qu'il faille s'adresser
Mais allons-y mollo s'il sentait qu'on l'agresse
Il pourrait se cabrer évitons qu'il ne stresse
Des clés du paradis, on doit le détrousser.

Puis à peine rentrés, piégés les plus retors
Munis d'ailes tordues et noires qu'on redresse
Iront en rangs serrés, subir leurs tristes sorts.

Nous autres plus chanceux, comblés par l'allégresse
Dans un bonheur sans joie à ruminer nos torts
Nous finirons sans vie, par vivre chez les morts.

Le mercredi 23 septembre 2020 ©




Ecrit par Kerdrel
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