Cupidon ne sait pas viser.

Cupidon d'un nuage, livre amour en partage.
Touché au pied, égo à terre, ma tête tourne, se cogne à la lune.
Terrien naissant, le chemin se dessine fleuri de présages.
De conquête erre ma quête, bien plus sauvage qu'opportune.

Sans raison de nouveau, de sept flèches, l'insolent me pique.
Au dos, me voilà Obélix, marmite pleine, émotions en ratures.
Au pied de mon arbre de passion, poussent péchés en répliques.
Neurones endiablés jouent de battements, l'overdose en prélude.

Acédie à la joie, l'addiction résonne cupide au chant de l'ire,
Syncope sensuelle, je m'accule n'être que, du genre humain.
Désirs, idéal désenchanté, emportent mon orgueil en délire.
Flèche de cupidon au Q, l'illusion ébauche dessein en destin.

Flèche au foie, l'outrance s'invite alcoolique de dépendance.
D'un poumon jalousement perforé, s'expire en fumée, ma vie.
Asphyxié de vices inhérents, j'hurle au loup folle romance.
"Je veux aimer, aimer la vie, l'aimer même si... "

Extravagance de mise, bindi de cupidon, m'assigne clarté.
Épris d'un concentré d'humilité, du rêve naît le cauchemar.
Abusé par l'amour, où Idéal et Parfait aime se promener.
Mon âme, enchaîne d'épines et de soie mon cœur en avatar.

Autour de moi, les flèches sèment affections asséchées.
L'enfer a trouvé son paradis, il en crochète les serrures.
Porte ouverte, reflet d'un miroir en solitude, tu es entrée.
Cupidon manque certes d'acuité, mais de grâces j'en suis sûr.

...mon cœur t'est destiné.

D.CHANUT




Ecrit par Chanut
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