Sonnet masqué

Ô rage ! Ô bel espoir !
Ô ma superbe amie ! Combien tourment
A ton cœur tient ce chevalier errant,
En quête du soutien de belle au bois
Bien endormie !

Pour te quérir il a
Tué tous les dragons et poursuivi,
Jusqu'en les îles, charmeuse sirène
Et grand roi Pendragon, dont les humeurs
Sont si fébriles.

Se sont dressées forêts
Sur son chemin de ronce ; il ravagea
La morne lande, à son désir les bois
Plient quand son sourcil fronce;

De ses victoires,
Vierge guirlande à tes cheveux noua,
Ce soir, quand son baiser gagna triomphe
Si bien aisé.




Ecrit par Jim
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