Pour avoir trop aimé ...

Pour avoir trop aimé
Ta peau, jusqu'au vertige,
Dans le feu d'un été
Qui s'éloigne et se fige,
Je ne retrouve plus
Nos pas sur cette grève
Et nos rêves perdus
Où la plage s'achève.

Pour avoir trop aimé
Mes lèvres de silence
Au souffle d'un été
D'infinie nonchalance,
Tu redoutes ces jours
Où passent les automnes
Et ces soleils plus courts
Où, déjà, tu frissonnes.

Pour avoir trop aimé
Nos reflets sous la nue
Aux rives d'un été
Dont la vague s'est tue,
Nous guettons les embruns
Que l'éphémère cèle
Aux replis des parfums
Envolés sur son aile.








Ce poème eût peut-être pu convenir
au thème du recueil en cours.
Je l'avais écrit avec le projet de
le proposer. Mais il y a un "quota"
à respecter, et comme ma plume
se montra prolixe, il me fallut faire
un choix :)


Ecrit par Ombrefeuille
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net