Au fil de l'eau

les matins sont frileux
les arbres se dépouillent
les feuilles de vignes se rouillent
et la bruyère est bleue

après l'agitation
c'est le retour au calme
la mer serpentine
récite sa comptine
le vent berce les palmes

les plages sont désertes
vides les bungalows
les rayons du soleil
comme du verre se brisent
en mille éclats sur l'eau

a peine le vent tousse
il pleut de feuilles rousses
les hampes de fougères
et les chênes verts se bronzent

le vent sculpte les arbres
qui ne sont pas de marbre
La ville s'illumine
Par des forêts de lampes

Alain




Ecrit par Recreation
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