Nymphe et satyre

Si fort que les pôles s’attirent,
Soumis à deux aimants,
Si soudés nous sommes amants
Comme nymphe et satyre.

Ce qui ressemble à la fiction
S’avère loi physique :
Des phases de paix séraphique
Sustentent la passion

Lors nous baignons dans l’harmonie.
Puis survient le chaos,
La tempête étouffant l’écho
Fait place à l’avanie.

Après tout, qu’importe le temps
Quand il se vit ensemble,
Côte à côte cheminant l’amble,
L’un sur l’autre comptant.

Ô combien j’estime ma chance,
Compagnon attentif !
Notre roman n’est pas fictif,
Qui a pour nom constance….




Premier essai de contre-rimes

Ecrit par Oxalys
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