Venin littéraire ( Triptyque )

Venin littéraire ( Triptyque )
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Feu littéraire ou se noie les décombres
De Céline , l'art fraye un courant démembré ,
Hurle en moi toutes veines atrophiées
J'ai voulu presque fou l'empathie de vos tombes .
L'éphémère vomi vos saillies sales
Le reflux acre et vide irise un oeil qui ment ,
Bagatelles , massacre et meurtre aux plus offrants
Des monstres, vos douleurs phénoménales .
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Tu m'enténèbres même si le verbe
Est faux , jaillis de mon cerveau malade ,
Sitôt l'éther m'est terne , la pléiade
Dont je n'ai pas du vers le feu superbe .
Je te savais mourante et pâle même
Si le néant quelquefois s'affaiblit ,
Ma pauvre mort !!! où sont tes anathèmes ?
Vous me tuerez quand vous m'aurez compris .
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Le verbe du haut transige
Versifiant l'art Abyssin ,
Je veux l'excellent , j'exige
L'ivresse d'art Parnassien ,
Maudite soufflant l'exquise
Ereintante mélopée ,
Que vos langues nues soient mises
Aux maux des tombeaux fanés .




Ecrit par L_ Alb_Atroce___
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