Le jeune homme et la mort

Le jeune homme et la Mort

La Mort promène nonchalante dans un square
Aperçoit sur un banc, un jeune homme qui pleure
A chaudes larmes, atteint d'un grand désespoir
Se demande pourquoi une telle douleur ?

En curieuse, elle prend les traits d'un vieillard
S'approche de l'éploré, s'assoit aux côtés
De l'infortuné, voit dans ses yeux, un brouillard
Dans le regard, il se remet à sangloter

Émue ! La camarde travestie prend la main
De l'affligé, mais qui s'en prend à tous les Dieux
Il crie son infortune, perd tout sens commun
L'aimée n'est plus, elle a rejoint là-haut les cieux

Car le jeune homme veut mourir par amour
Mettre fin à ses jours, sans toi, quel intérêt ?
La Mort est sans pitié et n'a aucun humour
Cette fois-ci veut épargner le pauvret !



La Mort et le jeune homme

L'homme renonça à son funeste dessein
Et la Mort troublée par sa beauté sensuelle
Ressentie comme un vif coup de foudre en son sein
Quel est cet étrange sentiment factuel ?

La Mort sous ses traits actuels, embarrassée
Quitte les lieux, comment lui déclarer sa flamme
A ce bel inconnu, rêve de l’embrasser
De l’étreindre, n’oublie pas qu’elle est une femme !

Comment peut-elle lui exprimer son amour ?
Enamourée, la Mort retourne en son royaume
Décide de redonner la vie pour toujours
Au corps de la défunte qui aimait Guillaume

La camarde abandonna son funèbre emploi
L’amant fut surpris de voir surgir sa compagne
Miracle ! Ô Dieu béni ! J’ai retrouvé la foi !
Réunis, ils vivent heureux à la campagne !






Ecrit par Gonzague
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