Le vent

Entendez-le gémir
Entendez-le vrombir

Au-delà des collines
Sur les plaines divines

Le vent, ce souffle amer
Frôlant feuillage vert

Celui tonitruant
S'insinuant souvent

Sous le pas de nos portes
Dans sa douce cohorte
Avec lui, il emporte

Les dernières feuilles
Et comme l'écureuil

Rassemble sa pitance
Lui, part en abondance
Entasser à outrance

Les tas de détritus
Composant un humus

Riche d'un noir terreau
Faisant germer la terre

Pour un printemps nouveau
Le vent et son mystère

Entendez-le gémir
Entendez-le vrombir

Par delà les collines
Sur les plaines divines




Ecrit par Machajol
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