Commère

De ton gosier geyser,
grouillant panier de crabes,
De ta descente d’enfer,
drôle de boudoir arabe,
Naissent tous les préambules,
tous les abscons déboires,
tous les rebonds de bidule,
que tient ton débit du soir.

Sur les dangereux précipices,
faits d’ivoire à paillettes
Sur les précieux qui pissent,
faits divers hagards voire bêtes
Tu déverses des âneries,
de vertigineux dialogues,
De vertes moqueries,
Tout un badin catalogue.

Mais quel est donc cet amour vache,
cette passion du brouhaha ?
Mais que cherches-tu sans relâche,
dans ce bordel de bar tabac ?
Que cherches-tu pauvre commère
sinon ma mort, sinon la tienne ?
Que cherches-tu dans cette misère,
sinon ta mort, sinon la mienne ?


Bonjour,

Merci pour votre lecture.

Je suis à la recherche des passages qui sonnent moins bien pour les améliorer. Si vous voulez en partager, je serais très heureux d'avoir vos impressions !


Ecrit par Pifuzzy
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