La grande traversée

Les feuilles mortes s'effraient d'insouciance
Sous les bourrasques démentes de l'antre moi
Et dans de mystérieuses volutes blanches
Fleurit un incendiaire parciel de roses

L'esdragon d'un sang d'hier vitamine l'obscur
D'un miroir sans tain aux reflets en sommeil
Morte de faim la flamme dévore l'outrepassé
En vagues périlleuses éperdues ou rieuses

Le temps file son coton de vœux lourds
Alternances intuitives de compassions
Et de folles en-vies centrifugueuses
Méli-mélo drame en perles braconnières

La marée lessivera les cœurs
Au lavoir des fortunes de mer
En délicieux supplices abord d'âges
Corsaires de nos destins éclairés




Ecrit par Tigrou
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