Toi, l’Etranger



Inspirée par mon poème fait en 2015 « l’éloge de l’autre »
Mis au goût du jour pour le thème.

Prose
Pour la Liberté des mots et donc de leurs pensées !
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Tu portes en Toi l’étrange,
Sa frange brode l’essentiel
Et son tissu est identique au notre,
Sentiments phénomènes !

Tu perces les écrans
Nous offrant des rayons de lumières !
Des « sauve qui peut » accrochés à tant d’ornières !
Je ne veux pas revenir sur les couloirs de l’exode,
Cet avertissement du pourquoi nous sommes sur la terre
Avec l’anéantissement du tissu vital qui pleure !

Qui es-tu Etranger, bel inconnu ?

Mais c’est moi, c’est un autre moi-même
Tout en étant un autre qu’un soi-même.
Comment faire son identité sans se connaître soi-même ?
Bien sûre il y a des excès qui débordent
Mais suffisent t’ils pour se connaître ?

L’Âme éponge, met un grand A pour l’Autre, puisqu’il nous ressemble.
Alors disons tout simplement « nous autres »
Puisque indivisibles à la naissance.

Se loge l’être humain restant humain. Il subit les caprices de la vie,
les antécédents,le milieu familial.
Il est, comme moi forgée dès le premier cri
Aux supplices, aux joies par la vie.

Est-il vraiment lui ? Suis-je vraiment moi ? Suis-je aussi forte
Que lui? Qu’a- t-il de plus ? Qu’aurait-il de moins ?
Si ce n’est comme moi, la vie seule pour témoin !

Nul ne peut déroger à la règle. D’abord d’où venons-nous ?
De qui tenons-nous ?
Et par ailleurs, le grand point de la vie :
« Que sont devenues nos règles »?
Celles qui étaient garde-fous pour soutenir les êtres
Et fortifier un savoir dire et faire transmis par nos ancêtres !
Seul et unique héritage à transmettre !

Chaîne infernale a été amorcée depuis tant d’hier
Et « l’aube’épines » s’incrustant dans les chairs,
« Vie serre » les entrailles à nu, par ce refus de l’Autre
Ne peut s’oublier, mais reste grand espoir pour se retrouver
Chacun entier avec bienséance,
Ce respect en bandoulière suspendu en nos cœurs et sur nos lèvres !

Pour moi l’Etranger, cet Autre, passe et repasse avec avant tout
Un grand respect en toute circonstance personnelle
Et bien souvent, il faut le reconnaître,
Il est plus grand que nous par un tout indéfinissable
En son âme plus tendre plus fine et donc une sensibilité
Qui bouge et baigne la nôtre, en ce délice pénétrable !

Tu es moi tout en étant un Autre.
Les différences enrichissent au nom de l’Amour !

Que deviendrait notre création en « ré créations » ?
Un vide en soi et plus encore à l’extérieur
Sans ce sentiment universel !
Comme une montre arrêtée,
Où se trouve l’heure ?
Mais pourquoi a telle été inventée cette montre effacée ?
Ô non, inutile de nous leurrer,
L’Amour est pour aimer
C’est le prix de l’Arc-en-Ciel
C’est le seul prix à rendre à la Vie !

Toi, l’Etranger corps et âme de même source originelle
Soit le bien venu!


Polymnie2, ce 2 juillet 2017.




Ecrit par Polymnie2
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