Le vent

Le vent s'abandonne sur la rive, fulminant  le secret.
Les années musardent  en mois doucereux,
Telle une aura frêle , à l'ajour des volets,
Défiant  le mutisme presque disgracieux.

La confession s'alourdit frigide, en empreinte drapée,
Et l'imbroglio hérite  les rumeurs soupirées.
Le vent s'abandonne sur la rive, fulminant le secret.

Les lettres exhalent la révélation perdue à l'horizon,
En mots dilacérés, endoloris dans l'ombre,
De la peur entremêlée, appariée à la non raison.
Les ecchymoses se meurtrissent. En la pénombre.
Le vent s'abandonne sur la rive, fulminant le secret.












Ecrit par Colline
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