Un souffle de vent

Le vent cet effronté se pose sur ta joue,
D’un souffle malicieux il passe sur tes lèvres,
Sur ton nez, sur tes yeux et tes cheveux de proue,
Embaume ton parfum, humiliant les genièvres.

Et moi je reste là juste à te regarder,
Tantôt pris de frisson, tantôt brûlant de fièvre,
Et moi je reste là toujours à espérer
Qu’un jour comme le vent, je frôlerai tes lèvres.


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Ecrit par Aros
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