L'observation

J'observe les mortels du haut de ma fenêtre
Et je place chacun au pied de son destin ;
Rien ne semble inspirer le chemin qui doit être
A celui qui muet ignore son festin.

Je contemple l'azur et n'y vois que nuages,
Et parfois quelque neige en tombe solitaire ;
Ce simple mouvement évoque les passages
De ce ruisseau qui pleure et pénètre la terre.

L'humain passe devant le miroir quotidien,
Ignorant d'emprunter la voie la plus boueuse,
Celle menant ses jours où domine le rien !

La vie sait fasciner, en une valse heureuse,
Ces petits pas qui font les matins victorieux,
Bien avant que les yeux ne closent leurs adieux.




Ecrit par Jim
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