Le ciel, enfin

Les nuages courent, rougeoyants en fin de jour,
Me rappellent un coeur perdu qui s'ouvre: Bonjour.
Nuages sombres qui roulent, noir d'orage
Une impression de vide aux images de rage.
Masse multicolore de cumulus luisants
Avec, enfin, de nouveaux paysages brillants.
Mais beaucoup ne regardent plus le ciel,
La plupart ont les yeux rivés sur leur fiel,
sur les soucis liés a leur addiction
obsession d'obtenir plus de pognon,
plus de fanfreluches, plus de matériel,
afin de snober ces semblables avec des paradis artificiels.
Se couvrir, certes, uniquement par pudeur
pour ne pas choquer par notre laideur.
Nul besoin d'enveloppes aux tissus si cher
Cela n'empêche pas la dégénérescence des chairs.
Regarde le ciel, il est là depuis la naissance,
Eclatant de beauté et de bienveillance.
Aucun artifice , chez lui, toutes les heures sont grandioses,
dans une simplicité gargantuesque d'apothéose...
Simple est le maître mot pour rester nous- même
Vois ce ciel, il évolue sans cesse en étant lui- même.
Ne pas se perdre dans d'illusoires mensonges
Comme ces grands mythomanes qui se rongent.....

La chimère lance ses cris à travers la plaine.
L'écho ne lui répond pas.
Nul bruit, nulle souffrance;
Plaine sans reliefs, sans reflets,
Insipide.
Grise aux nuances orangées,
Soleil couchant d'hiver ?
Où l'avenir d'une nouvelle ère ?
Retrouvailles d'enfance, rythmes infructueux
du mouvement des souvenirs,
Iconographie éphémère.
L'aube est proche, la nuit d'hier s'estompe doucement
Et l'âme glisse sur les flots,
se régénère au contact de l'élément vital,
s'extrapole sur le déhanchement des eaux
Comme un orateur prolixe.
Réunion des forces
Où prosélytisme talentueux ?

Jean.Pierre Fraselle
08/2017




Ecrit par Jpfras
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