Les percées de la lumière

Les vapeurs assombries déferlent à l'envi
Dans le splendide dôme fiévreux, nauséeux
Au-dessus des flots gris transis et alanguis
Et retiennent la nuit dans le jour langoureux.


Dans le splendide dôme fiévreux, nauséeux
S'embrasent les nuées tourmentées, ravagées
Et retiennent la nuit dans le jour langoureux
Pour étreindre l'oubli et les peurs pétrifiées.

S'embrasent les nuées tourmentées, ravagées
D'une lumière blanche éblouissante éperdue
Pour étreindre l'oubli et les peurs pétrifiées
Des coeurs glacés en pleurs distendus et tendus.

D'une lumière blanche éblouissante éperdue
L'éther grisé se pâme et se farde amoureux
Des coeurs glacés en pleurs distendus et tendus
Flamboient les ors incendiant l'horizon ombreux.

L'éther grisé se pâme et se farde amoureux
Dans le concert des gris attendris assaillis
Flamboient les ors incendiant l'horizon ombreux
Et frissonnent près du rivage évanoui.

Dans le concert des gris attendris assaillis
Les ondes s'éveillent aux cieux de doux velours
Et frissonnent près du rivage évanoui
Où repose la rose pleurant son amour.

Les ondes s'éveillent aux cieux de doux velours
Dans la somptueuse féérie de la vie
Où repose la rose pleurant son amour
Les vapeurs assombries déferlent à l'envi.


Un nouveau pantoum..je réitère...
J'enverrai prochainement l'illustration. ayant épuisé mon quota.


Ecrit par Loren
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net