Portrait d’un quidam obsédé

De fiel et de rancœur tu es en gestation
Tu mets bas le mensonge, enfantes l’aversion
Qu’attends-tu pour sevrer ton braillard nourrisson
Qui pompe tout ce qu’il te reste de raison ?

La hargne te gangrène et te ridiculise
Les années qui passent font accroître la lyse
Où tu aimes bauger pour mitonner tes crises
Avant de les cracher tels noyaux de cerises.

Comme moi tu vieillis ; Pour toi c’est la déroute
Et tu m’en veux de faire en sorte que le doute
N’entame point ma joie de poursuivre la route
Au soleil sur le pont, loin du froid de la soute.

Je pourrais t’intenter un procès pour recel
De textes et photos dérobés à la pelle
Mais te laisse engraisser ta lubie virtuelle
Pour ne me consacrer qu’à ma vie bien réelle.

C’est ton portrait, quidam, toi dont il est question,
Qui me suis comme une ombre accablée d’obsession.





Ecrit par Oxalys
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