Ballade pour une femme seule

Seule, elle pleure sur son amour mort,
Mort, son corps n'est plus en or,
Or rouillé, sans valeur sentimentale,
Sentimentale, dans la douleur s'empale,
S'empale son coeur sur un glaive,
Le glaive du grand l'amour bafoué,
Bafoué son teint joyeux et délaissé,
Délaissé son visage dans le noir,
Noir comme la peur d'un soir,
Soir qui commence et qui finit,
Finit le cheval qui hennit,
Hennit la jument dans le vent,
Vent qui souffle sur son présent,
Présent oratoire qui devient muet,
Muet comme un pauvre bênet,
Bênet à intelligence faible,
Faible mais fort comme un aigle,
Aigle qui voit la femme,
Femme qui a pure son âme,
Ame d'un homme qui arrive,
Arrive et se met à rire,
Rire avec cette femme qu'il aime,
Aime et l'embrasse tout de même.



Voici un de mes anciens poèmes, quand je commençais à m'améliorer, pas mal de personnes ont aimé ce poème (que je ne trouve pas si exceptionnel que cela), c'est pourquoi je l'ai mis ici à la demande d'un de mes amis.

Ecrit par Cedric
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