Le phantom

à l’heur où l’aube s’étrangle et saigne,
Quand le soleil s’éveille en silence
En clamant la grandeur de son règne
à cet heur je me crispe et j’y pense

Chaque matin est un requiem
Un supplice des temps révolu,
Un rappel de ces mémoires blêmes,
De ce boucan qui m’est dévolu

Et elle tourne dans les sillages,
Ses yeux grand ouverts et tout sourire
Un rituel, un pèlerinage
Une pulsion à assouvir..

Et encore une fois je ne dors
Déchiré, hanté par ces vestiges
Combien de fois je me sentais mort..
De peine que ce phantom érige

Délivre moi, lave moi de toi
Du matin, la lumière me manque
Vide moi de ces idées là
Sort moi de cette planque

Et Eclipse d’un aube nouveau
Cet étrange envie qui m’étrangle,
Conjugue à l’ombre ces maux
Hagards jusqu’aux bout des ongles

Couche toi là mon doux phantom
Et laisse moi pour une fois dormir
Il n y a pas eu mort d’homme
Juste un coeur qui ne peu guérir..








Ecrit par FouSentimental
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