Images blanches


Chaque soir, un peu plus, qu’il est bon de t’attendre
A l’heure où l’été saigne au bas de l’horizon,
L’heure que j’imagine, ô sainte floraison !
De toutes les ferveurs la ferveur la plus tendre.

Vers ton image seule, illuminée en moi,
Au-delà des piétons, ruisselle mon émoi.
Charmé, je fixe au loin la rue ample et sonore.

Et jusqu’à toi, mes yeux comme un fleuve agrandi,
Retiennent tout l’espace où tu viendras encore ;

De ton pas clair et pur, de ton baiser hardi.

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Ecrit par Thierrycabot
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