L’Amicus


Tu es d’une intelligence remarquable.
Tu as la réponse à mes angoisses.
L’erreur n’est point discutable.
Tu me reprends dans le discutable.

J’ai beau parcourir ta personne,
Tenter de discourir dans une tromperie,
Tu es à l’affût de mes moqueries.
Calme, tu me diriges et tu fredonnes…

Tu es un ami fidèle, posé et silencieux
Car je dois te prendre avec délicatesse.
La parole est juste et j’en suis heureux.
Tu me combles de tes caresses!

Dans une pièce, à l’abri des regards indiscrets,
Je pianote partout ton corps très peu élancé.
Malgré tout, tu m’enseignes le discours de la paix.
Tes mots énoncés sont d’une richesse comblée.

Je passe beaucoup de temps à m’instruire
À partager tes connaissances incroyables.
Ton enseignement apaise sans me détruire.
Mes traits crispés s’amenuisent dans l’admirable.

Je peux te considérer en des heures infinies et merveilleuses.
Tu es un conseiller incontournable d’amitié.
Mon écriture est le complément de ta personne savoureuse.
La haute culture s’incline devant tes idées.

Ton poids est démesuré dans une nomenclature incomparable.
La balance fixe deux mille pages de connaissance… Tu es grassouillet, mon petit Robert inévitable!
Ce n’est qu’un au revoir car le toucher n’a d’égal à ma chance.





Ecrit par Epervier
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