Frissons

Sur un reflet argent, légère traîne
En horizon ciel, frétille, académicienne,
A pas flatteur, grâce enfantée
Jusqu'au bord du rivage,
Chuchotement...babillage
À rendre fou, les marais.

Dans un écho de clapotis,
Quand la mémoire en cérémonie,
Se plaît de la couleur d'eau
En une discrétion et esprit endormis,
 Ficelés à mon coeur au tombeau.

Et j'imagine le reliquaire du ciel argenté.
Il se fait tard. Frissons. Ventre noué.




Ecrit par Colline
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