Alexandrins

Mon cher Alexandrin le mal aimé des vers
Certes le plus huppé de la langue française
Ta musicalité remplit mon univers
Et fait de Toi l’ami qui mon cœur comble d’aises

L'usage draconien de règles en tes vers
Fait de Toi un phénix dont les options déplaisent
En ce monde dès lors tu gères l’univers
D’aèdes et troubadours chez qui tes statuts plaisent

Je m’exerce à ton art tes syllabes j’épelle
J’évite l’E muet qui l’écrit prostitue
Je crains tes hémistiches et lors je m’évertue
A toujours affirmer ce que rimer j’appelle



Poème lyrique<br />
Les Maissineries XI.20<br />
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Le vers de douze syllabes ou plus communément appelé alexandrin est en principe un vers parfaitement équilibré. Il comporte en effet un temps fort sur sa sixième syllabe qui scinde le vers en deux parties égales (de six syllabes) que l'on nomme hémistiches. Cette coupe entre les deux hémistiches s'appelle la césure. L'alexandrin est considéré comme le grand vers de la poésie classique, c'est d'ailleurs le seul qui ait un nom propre.<br />


Ecrit par Cepyge X
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