Ne croyez plus les fables

Était une fois un cœur perdu,
Qui sanglotait de n’être entendu.
Pourtant il y avait ces promesses,
À la vérité, tristes bassesses
Qu’on lui avait fait depuis toujours.
Tu verras demain, tout ira bien
Tu pourras être heureux c’est certain.
La vie sera pour toi paradis
Plus rien ne sera comme jadis.
Les jours défilaient avec des larmes
Il était continûment sans arme.
Son estomac sanglotait famine
Il restait toujours dans la débine.
Ses habits n’étaient que des haillons
Il n’avait jamais de picaillon.
Tout ça parce qu’il avait gobé
Des harangues très bien enrobées.
Vaporisés par des politiques
Comme de véritables coups de trique.
Aujourd’hui, il ne croit plus en rien
L’homme de la rue, le galérien.
Comme lui, ne croyez plus les fables
Avec leurs termes qui vous accablent.
Pour les fêtes de la fin d’année
Il est bon pour eux d’avoir pensées.

Daniel Lefebvre
03.12.2017







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