Tu entres sans frapper


Tu entres sans frapper à l’entrée de mon cœur
Il tremble palpitant, mais ce n’est pas de peur.
Je t’ai tant espéré en pensées incessantes
Que mon rêve insensé m’aperçoit ton amante.

Le soir s’est appuyé à l’épaule du vent
Dans la chambre close le silence rampant
Est à peine troublé par tes mots murmurés
Couchés sur un sourire à tes lèvres aimées.

Toute une symphonie alors se grave en moi
Tes lèvres aux miennes s’abreuvent en émoi.
Et quand ton corps m’emporte aux rives inconnues
Tu enlèves la nuit à mes épaules nues .



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Compositeur J.M. Djibedjian


Ecrit par Anita
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