Deux poètes par quatrain


-Verlaine a de chantant ce qu’a Mallarmé d’âpre ;
Où l’un sert du râpeux, pimenté, puis la câpre,
En l’autre entraînera sa valse tant et tant.


Homère, Ovide,
Aèdes purs,
Chantent, futurs,
Vos vents au vide…


Villon me fascine, et Rutebeuf ;
Certes médiévaux, leur siècle veuf
- Respectivement quinze et treizième -
Pâtit de leur perte (Azur les aime !)


Devant tout ce ciel
Evènementiel,
Je vous lis et bée,
Scève avec Labé !


Par L’Hermite, un sacré Bernard,
Perle nacrée au coquillage est sécrétée,
Et cet autre sorte de nard :
Malherbe au dit sublime ! (Un vrai savoir l’étaie)


André Chénier point ne peut taire,
Qui, de rebours à son temps nul,
Fit sonner le vers tout son saoul,
Ainsi que seul pouvait Voltaire.


Le génie, âge du vers monstrueux,
Envahit largement les temps dix-neuf ;
C’est le laps de l’équilibre de l’œuf,
Muse zen, et des prodiges furieux !


Aujourd’hui, creux de la vague !
‘Y a 150 ans qu’c’est vague !
Et l’azur semble bien noir ;

Mais matin point après soir !




Ecrit par Salus
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