Médicistes et Carapeutes :



Les Faucons
(Généralités)





Je suis, Messieurs, fortement égaré,
Votre sol, là, si loin de mon ivresse !
… Et perdu dans les cieux où mon œil est paré
Des vieux fards d’ors fondus que le regard caresse,
J’erre aux rumeurs horribles d’une messe
Si basse, où suinte un murmure effaré…

Or j’essaime, Messieurs, comme l’ancienne abeille !
Ma mise en est messiane, au stable et sourd désert
D’une incompréhension que rien ne raye,
Et ce fanal au final me dessert !
Car si, blanc de lumière, un falot parait vert
C’est qu’il est par trop loin, le feu qui l’ensoleille !

Diagnostiquant aux extases l’abscons,
Assis sur la science fourvoyée,
Jocrisses du savoir aux esprits inféconds,
Vous travaillez la chair et l’âme humiliée,
Morts, nés d’une imagination pliée,
Oiseaux, Messieurs, de proie ?
Eh ! Des vrais cons !




Ecrit par Salus
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