Pâleur d'argent

C’est l'épître des esprits qui étreint le velin,
Pour qu’aujourd'hui,se griffonnent  sans émoi
La prédiction,la vérité en douce  voix.
Aérées,soufflées en mes mains.

Apparence de veille. Un crépuscule en satin,
A la fougue de l'ondée en perle de soie.

Chaque souffle du soir,  guérit en son destin
Les regrets du printemps, sans voix
Nos angéliques jeunesses avec foi
Baignent nos fleurettes en fragrances du jasmin.

Le clair-obscur se fond en nuances infinies
Vers le fil lointain, sans cérémonies
Le clair-obscur se dissipe en once délicate.

Sur le reflet sans tain des années précieuses,
Je devine à l'aurore une subtile et doucereuse
Pâleur d'argent s'unissant à l'ostensoir.

Pâleur d'argent s'unissant à l'ostensoir.




Ecrit par Colline
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