Anse


Elle chantait « Laureni* »
Comme le font les Marquisiennes
Et je surfais sur l’infini
Glissais sur les plages iliennes

Grillais feu le mahi-mahi
Buvant saoulé des hanches siennes
Sa bouche mouillait un litchi
Ce jus brûlait les lèvres miennes

Sur la douceur du paréo
Près d’un stipe et sous le coco
Nous partagions fraîche la mangue

Et je chantais « Vaïana** »
La Lune nous aimait, Mana !
Sous une tropicale langue.



* lire la/ou/rrrè/ni
**lire va/i/a/na




Ecrit par Lau
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