L'ignoble fatum
Mon corps souffre en rafale ainsi que ma vieille âme
Ravage mes pensées. Où es-tu jeune Dame
Aux amours dociles, aux amitiés fragiles ?
N'étions-nous pas voués pour la mer et ses îles ?
Voguons comme un vaisseau à la voilure rousse !
Galopons au grand vent tel des chevaux de course !
Un nuage est passé jetant l’ombrage noir
Sur nos têtes d'amants et nos rêves d'un soir.
Pourquoi nous enlever cet unique trésor ;
Belzébuth serait-il complice de ce sort ?
Ô, suis-je devenu un vieux loup solitaire...
Dont les griffes pointues signeront dans la terre
L’empreinte noble de sa louve inoubliable ?
Sens l'odeur de la belle au parfum désirable !
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / mars 2018
Ecrit par Claudel
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