La taxocratie

Avant la pénurie du rêve, l’époque fut ribambelle
Jadis la confiance des grands, n’était une question
Puis le bas de laine fut mité, par l’abus de GABELLE
Et la garde de sel, se diluait en forte imposition
Contraint à La CORVEE, je coule en fosse rebelle

On nous TAILLE comme des roturiers des manants
Et de son existence le FOUAGE taxe en demeure
Rivalise d’AFFORAGE, en percant le fût de dirigeant
Mais le CHAMPART, terre de labeur loué en valeur
Se moule au CENS, tombant chaque mois au levant

De TERRAGE, NOVALES, finir par payer la dette de vie
Par l’indice INDIRE, les doublons prélevés en son maitre
Jouissance en MAINMORTE, se garde la part du dédit
Revenir au FORMARIAGE pour épouser loin et naître
Et choisir la FORFUYANCE, d’une liberté sans abris

Les temps ont passé, mais la seigneurie se perpétue
Les noms ont changé, LA TAXE n’a cessé de prospérer
Les thermes nobles et leurs effets sont sous-entendus
Serait-il le retour du DROIT DE HAVAGE, imposé
Et finir en seigneurial, comme une DÎME en superflu

« Les périodes se sont succédaient, mais les taxes n’ont cessé
De proliférer. L’ingérence de nos dirigeants serait-elle le mal de notre société »

TDR Brouilleur59




Ecrit par Brouilleur59
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